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dimanche 21 avril 2013

Arc 1 : Article 11

Publié le 22.04.13 
(Le 21.04.08 sur Soccers)
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« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour votre genou, monsieur Freston » me dit le médecin. Je commence par laquelle ?
- Bizarrement, j’aimerais bien entendre la bonne d’abord.
- D’accord, comme vous voulez. La bonne nouvelle c’est que vous n’avez rien de cassé et n’êtes pas touché aux ligaments croisés ou latéraux. Vous avez juste un hématome qui devrait dégonfler en une semaine.
- Bon, c’est déjà ça, si j’avais une copine, j’aurais bien dit que j’ai un pot de cocu pour le coup.



Et la mauvaise donc ?
- La mauvaise c’est que vous avez quand même une certaine faiblesse à votre jambe droite due à votre grave blessure dans le passé et que j’hésite à valider la visite médicale. La rééducation que vous avez faite à l’époque et votre récupération ont été exceptionnelles étant donné la gravité de la blessure, mais il subsiste néanmoins un risque surtout pour le haut niveau.
- Oui mais ça, on le savait déjà et ils le savaient aussi quand ils m’ont recruté alors quel est le problème ?
- Le problème c’est que vous replongerez pour un moment au moindre choc un peu violent et les chances de récupération seront minces cette fois. Est-ce que vous êtes prêt à courir ce risque et surtout êtes vous prêt à jouer sans inhibition de ce côté ?
- Si vous voulez, je picolerai avant les matchs, vaincre l’inhibition par l’alcool ça me connaît haha !





Non sérieusement, le foot c’est mon rêve et être ici c’est une chance énorme, je jouerai sans complexe.
- Comme vous voudrez, mais soyez prudent quand même. Si l’homme que je suis comprend votre décision, le médecin désapprouve totalement.
- Dans ce cas, choisissez ce que l’homme vous dit, plutôt, fis-je en souriant.
- D’accord, fit-il après une courte réflexion. Mais je dois vous dire que vous raterez le premier match de la saison, vous serez encore un peu juste pour ça. En attendant, reposez-vous, mettez un pain de glace sur l’hématome tous les soirs pendant une heure et changer le bandage qu’on va vous mettre tous les deux jours.
- Ok, ben dis donc, elle commence bien la saison.


Avant que le médecin ne réponde, la porte du bureau s’ouvrit brusquement et une jeune fille essoufflée entra dans la pièce.


"Désolé Dr Walsh, je suis en retard ».


Nom d’un gadget ! Cette fille était tout simplement superbe ! Pas dans le genre grosse bimbo siliconée, nan. Le genre petite brune mimi, pas spécialement bien fringuée mais bourrée de charme…




Je suis resté sur le cul quelque seconde, la bouche ouverte comme une carpe sous Tranxen.





« Ah ! Bonjour, Rose ! fit le doc, ne t’inquiètes pas tu arrives juste à temps, tu vas devoir mettre un bandage autour du genou droit de ce monsieur. »
- Euh oui oui docteur, pas de problème ! fit-elle en bégayant à moitié de timidité, ce qui la rendait encore plus chou.
- Ah au fait, où ai-je la tête ! Rose, voici Otel Freston, nouveau joueur du club. Monsieur Freston, voici Rose, mon assistante, encore stagiaire.
- Euh, bonjour, joli temps aujourd’hui, hein ?


(Lamentable Otel, continue comme ça. Approche de merde. En plus t’as bafouillé comme Dustin Hoffman dans Rain Man, du genre « quel est le nom du joueur qui joue en première base ? ».)




Là bravo franchement, je me maudissais intérieurement.
Mais sa réaction fut plutôt bonne, puisqu’elle répondit en souriant et en rougissant :


- Bonjour Otel ! je vous connaissais uniquement par les photos du Wiganer, ça fait plaisir de vous rencontrer si vite !
- Tout le plaisir est pour moi.

Ca y est j’étais en mode « gentleman des banlieues ».


- Je dois vous dire, vous faîtes moins grand que sur les photos.
- Moins grand ?
- Oh, pa..pardon, je ne voulais pas dire ça comme ça, désolée… dit-elle embarrassée, la tête baissée et plus rouge que jamais.




Une gaffeuse qui ne maîtrise pas ses paroles. Un grand moment de solitude pour elle et de vexation pour moi. Magnifique. Mais elle était tellement mignonne, rah !


- Ce n’est rien, fis-je bon prince.
- Bon, nous interrompit le docteur qui brisa ce moment à la fois de magie et de honte totale,trève de bavardages ! Rose, vas lui bander le genou dans la salle de soins !


(A défaut d’autre chose, pensai-je avec mon esprit génialement tordu).


Elle m’entoura mon genou droit d’une bande de gaze ni trop lâche, ni trop serrée, pile comme il faut. Depuis sa boulette, elle n’avait plus osé dire un seul mot. Je la remerciai en souriant et me dirigeai vers le bureau du Dr Walsh. Avant d’entrer je me retournai vers elle.


« J’espère vous revoir souvent Rose, bon de préférence pas dans cette pièce, croisons les doigts héhé ! »


Elle était pivoine. Je tournai la poignée de la porte.


« Moi aussi » fit-elle.


Je me sentais dans la peau de Jean-Claude DussJ’vais conclure.




J’entrai dans le bureau du Dr Walsh.
« C’est bon, le bandage est mis ? Très bien, vous pouvez y aller, j’ai rempli et signé l’autorisation que je transmettrai à Dave Whelan. Bienvenue chez nous Monsieur Freston ! »


Je lui serrai la main et repartit dans le couloir.


« Au fait, fit-il, vous pouvez me redire à nouveau ce qui s’est passé à votre genou ? »
- Je vous l’ai dit, répondis-je avec un peu de froideur dans la voix, c’était un choc durant le match contre Bâle.




La semaine a passé lentement, je n’ai pas revu Rose. J’avais souvent Duncan et mes parents au téléphone, ça faisait du bien. Et je ne pouvais pas vraiment participer aux entraînements avec mon genou gonflé, mais j’y assistais et m’intégrais au groupe. J’aimais bien Scharner, super sérieux quand il racontait ses vannes (pourries) et Brown aussi, toujours en train de faire des conneries. Kilbane, c’était la force tranquille du groupe.




Le soir j’allais chez Valencia pour « honorer » mon pari perdu.
Il avait l’air préoccupé souvent.





Pendant que je faisais le repassage, je le voyais souvent s’isoler longuement dans sa chambre. Au début je croyais qu’il avait besoin d’assouvir quelques pulsions, mais un jour je l’ai entendu avoir une conversation animée au téléphone. C’était en espagnol, j’y captais rien, moi les seuls mots que je connais en espagnol, c’est « paëlla », « Ibiza », les noms des clubs espagnols et « Antonio Banderas ». Mais en tout cas ça avait l’air sérieux.
Bref on parlait pas, et j’avais pas spécialement envie de m’en mêler. Je pensais à Rose en rentrant chez moi le soir…




Le premier match de la saison était demain, on allait jouer chez le second club de Liverpool : Everton ! Du lourd dès le début de la saison... Même si je sais que je ne jouerai pas, j’avais hâte d’y assister.




Le lendemain, j’assistai des tribunes du Goodison Park à notre 1er match. Ca n’allait pas être une partie de plaisir et ce match était important pour poser de bonnes bases pour l’équipe et partir du bon pied.




Le stade est vraiment magnifique et le public bien évidemment complètement acquis à la cause de leur équipe d'Everton


Championnat d'Angleterre - 1ère journée


Everton - Wigan




Voici la composition des équipes. Il y a de tès bons joueurs en face, comme l'excellent hollandais Van der Meyde, le rugueux danois Gravesen ou l'attaquant international anglaisJohnson...




Andy Johnson et Ayegebeni Yakubu vont donner le coup d'envoi pour Everton.


Et c’est parti pour le début de la saison ! Allez Wigan !




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