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dimanche 21 avril 2013

Arc 1 : Article 1

Publié le 22.04.13 :


Je vous renvoie à mon article d'introduction pour toutes les explications. Un début que j'avais fait sans me prendre la tête en ne pensant pas être suivi comme je l'ai été. Il faut toujours un petit temps d'adaptation pour trouver son style et un rythme de croisière :)
Enjoy malgré tout !

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Arc 1 : Take Your Chance !

(Article posté sur Soccers le 03.04.2008)



   



Je m’appelle Otel Freston, 18 ans, heureux résident de la banlieue parisienne, dans les Yvelines plus précisément. Toutes les filles à mes pieds,



de l’argent en veux-tu en voilà...

la vita e bella quoi !

Non en fait je déconne.


Je lose à fond. Depuis toujours. J’ai la poisse.


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Je m’explique :


Bon déjà là c’est moi :





Beau gosse hein ? Oui je ne peux qu’être d’accord avec vous. Et pourtant, comme je vous dis, c’est la méga lose depuis ma plus tendre enfance. Oh je vous vois d’ici, il va nous sortir un trip « Rémi sans Famille »-style





ou bien « mon père est parti quand j’avais 4 ans et ma mère est morte sur le coup à la suite d’une longue maladie » (hem…). Hé bien nan. C’est pas ça. C’est pire : 

Mon père était footballeur...



« A l’ancienne » comme on dit, et encore je n’ai pas retrouvé de clichés avec sa moustache, dans ce genre là :


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Joueur de piètre niveau mais passionné par ce qu’il faisait, il m’a donné le virus du foot dès tout petit. J’allais souvent regarder ses entraînements et taper quelques balles avec lui le weekend. Le pauvre, il était si fier d’avoir atteint son objectif : jouer en DH.
Que les choses soient bien claires ! Je ne critique pas la DH. Disons que j’avais juste plus d’ambitions. Imaginez juste, c’est comme si Mylène Farmer 
devait se contenter de donner un concert au bar Le Balto de Lézignan-Corbières !





Non, l’objectif que je m’étais fixé depuis mes 8 ans après avoir visionné avec mon père des matchs de Champion’s League, était de jouer dans un stade mythique avec une équipe mythique. De Bernabeau à San Siro, en passant par le Delle Alpi et Old Trafford.







Je collectionne d’ailleurs les maillots de ces grandes équipes.




Milan AC





Le Real Madrid dont je suis particulièrement fan.


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Manchester United


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Bayern Munich





Non lui c’était juste pour mardi gras.


Mais je m’éparpille là. Oui donc j’ai la lose. Le football me prenant énormément de temps, j’ai délaissé un peu les études dès la primaire. Enfin, je n’étais pas concentré, la maîtresse parlait de la circonférence d’un cercle, j’imaginais un beau ballon de foot, elle dessinait un rectangle, j’y voyais un but. Je crois d’ailleurs qu’elle n’a pas beaucoup aimé quand j’ai répondu que la circonférence du cercle dépendait de s’il s’agissait d’un taille 4 ou d’un taille 5.


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Bien vite, après moults et moults bulletins médiocres, on m'a emmené voir

un pédopsychiatre à 10 ans.





Manque de bol pour eux tous hé ! Ce psy était un grand fan du FC Barcelone et du grand Milan AC et d’ailleurs de foot en général. On discutait foot durant toutes les séances, on faisait des pronostics sur les matchs de D1 (oui c’était encore la D1 à l’époque) et j’en passe.




Puis si je lui filais les vignettes panini autocollantes qu’il n’avait pas, 
il disait à mes parents et instits que je faisais des progrès vertigineux dans ma désintox’. Drogué à 10 ans, la classe quand même.


Mais bon, la ruse n’a duré qu’un temps ; à 12 ans le pot aux roses a été découvert, ce con a laissé sur son bureau les loto foot et son album panini qu’il était tout fier d’avoir terminé quand ma mère est venue me chercher. J’vous jure…


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(oui je sais je recycle les images)

Entre temps, mes résultats scolaires avaient encore empiré, et je m’entraînais encore et toujours au foot, je jouais dans un petit club pas loin de chez moi ça tournait pas mal, on gagnait souvent. En échec scolaire donc, 
j’ai décidé de tenter ma chance pour entrer à l’INF Clairefontaine, l’antichambre de la gloire !





Bon mon père était complètement derrière moi, même s’il n’osait pas le montrer à côté de ma mère qui essayait de freiner mon enthousiasme. C’est à partir de ce moment-là d’ailleurs que j’ai compris que les femmes seraient pour moi des casses couilles devant l’Eternel (avec un grand E).


C’est classique ça, limite cliché, les parents qui ne comprennent pas le rêve de leur progéniture, et je n’ai pas dérogé à la règle ! Mais vous savez quoi ?





J’ai été retenu dans la nouvelle promotion ! Après une série de tests difficiles, le verdict est tombé : je ferai partie de la nouvelle génération de jeunes footballeurs !


Bon ok, ma mère était toujours aussi perplexe, mais rien n’aurait pu m’arrêter à ce moment là. Après tout, comme le disait un très grand philosophe nippon qui en connaissait un rayon sur le football : « le ballon est ton meilleur ami »


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En plus je joue sensiblement au même poste que lui, à savoir second attaquant très reculé, voire meneur de jeu. Une sorte d’électron libre en somme. Comme Djorkaeff.




Oui merde, non.

Quelques jours plus tard, je me retrouvai installé dans mes quartiers à Clairefontaine.


Jamais je n'aurais pu deviner ce qui m'attendait là-bas...







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